Des violences ont éclaté en marge de la finale de la Ligue des Champions, en Seine-Saint-Denis, ce samedi 28 mai. Éric Zemmour, président de Reconquête! et candidat aux législatives dans la 4e circonscription du Var, dénonce une “guerre civile menée contre notre peuple par les barbares” et appelle au sursaut.
amedi, pendant que le match Real-Liverpool se déroulait sur la pelouse du Stade de France, un autre match faisait rage à l’extérieur de l’enceinte. Ce deuxième match voyait s’affronter les forces de l’ordre et les ennemis de la France. Ce deuxième match, la France l’a perdu sous les yeux du monde entier.
Que s’est-il passé ? La France organisait l’événement sportif le plus regardé de l’année, dans le monde entier. En termes de popularité, la finale de la Ligue des Champions n’est dominée que par une finale de Coupe du monde. Sur les cinq continents, elle est attendue avec passion. Le nombre de téléspectateurs dépasse le milliard et le pays organisateur sait qu’il doit déployer des trésors de professionnalisme pour que l’événement soit un grand moment de communion sportive et festive. A fortiori quand l’affiche oppose deux clubs absolument mythiques, le splendide Real Madrid et le légendaire Liverpool Football Club.
Mais la fête internationale a tourné à la guerre civile locale. Que s’est-il passé ? Retardés par les grèves des transports en commun, sciemment organisées ce jour-là par des syndicats de gauche toujours prompts à semer le désordre, nombre de supporters de Liverpool sont arrivés en retard au stade. On conçoit aisément leur déception : ce soir était un des plus importants de leurs vies, et voilà que le syndicalisme français leur fait rater le coup d’envoi. Bousculades, colère, les ennuis commencent. Mais si les événements s’en étaient tenus là, le match aurait simplement été un petit peu retardé – rien de bien grave.
Surgit alors une foule de racailles de Saint-Denis. Les médias les appellent “les jeunes”. Une foule ? Une horde. Ou plus exactement : une armée. Car, s’ils ont peut-être une vague envie d’assister au match sans payer, leur motivation première, profonde, est de semer le chaos, de piller et d’affronter les forces de l’ordre en rangs serrés.
Très rapidement, cette armée déborde les forces de l’ordre, et la folie s’installe autour du Stade de France, qui n’a plus de français que le nom. Héroïques, nos policiers parviennent à endiguer le tsunami de barbares, mais les images sont effroyables. C’est une razzia avec pillage et violence. Des supporters sont tabassés, violentés et dépouillés. La violence est totale. Le lendemain, les experts disent que nous avons frôlé une catastrophe bien pire encore, qui aurait pu déboucher sur de nombreux morts. Cette bataille n’a heureusement pas fait de morts, mais elle a bel et bien eu lieu et elle a un retentissement planétaire. Dans tous les pays, les médias sont formels et unanimes : jamais ils n’ont vu de telles scènes autour d’un match, de nombreux fans anglais ou espagnols disent qu’ils ne reviendront plus jamais chez nous, la France est décrite comme un pays du tiers-monde, gangréné et bien incapable d’organiser une finale de Ligue des Champions. La honte s’abat sur notre réputation.
Et il y a pire encore. Car l’État, Gérald Darmanin en tête, désigne les supporters de Liverpool comme les grands coupables de cette bérézina sécuritaire. Gérald Darmanin trouve sans doute moins dangereux de risquer l’incident diplomatique avec les Anglais qu’avec la Seine-Saint-Denis. Cette fois, le déshonneur s’ajoute à la honte. Car, en refusant de montrer du doigt les vrais coupables – les racailles ouvertement anti-françaises –, la Macronie ne se contente pas d’insulter le peuple anglais tout entier et, à travers lui, les fans de football dans leur globalité : elle fait preuve d’une innommable lâcheté, et d’un déni de réalité qui confine à l’aveuglement volontaire.
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