TRIBUNE – L’ancien candidat à l’élection présidentielle est convaincu que LR n’a pas d’avenir hors d’un rapprochement avec son parti «Reconquête» et le RN. Voici ses arguments.
Cette tribune est publiée dans le cadre du dossier du Figaro Magazine, «Y a-t-il quelqu’un pour sauver la droite?»
Il y a un an, une rumeur court: je veux me présenter à la primaire des LR… Des réunions de crise s’organisent chez LR pendant que les éditorialistes défilent à la télévision pour prédire ma «sérieuse chance de victoire au regard de la base zemmourisée de LR». Affolés, les dirigeants de ce parti ajoutent une clause à leurs statuts pour m’en interdire l’accès. Malin, Éric Ciotti reprend mot à mot mes propos et gagne sa place au second tour de la primaire, en annonçant qu’il voterait pour moi contre Macron. Il me l’avouera en riant au téléphone: «J’ai fait toute ma campagne sur ton nom!»
Un an plus tard, le même Ciotti, pour se racheter une vertu, hurle avec les loups de gauche contre moi, puis contre le député RN, M. de Fournas. Loin de moi l’idée d’accabler le pauvre Ciotti. Il n’est pas le seul: c’est le destin de LR de se soumettre au centrisme.
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